Lundi 21 juillet, Tokia sera à Barcus avec la pièce « Embouteillage » au fronton à partir de 19h.
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« Embouteillage » du Collectif Tokia : une création théâtrale visant à favoriser la participation sociale et la connexion au sein des communautés.
« EMBOUTEILLAGE », est une pièce de théâtre publiée en 2002 par Les éditions théâtrales, créée à partir de 32 scènes automobiles écrites par 27 auteurs. Inspirée la thèse de doctorat de Nicolas Dubois (2004), « L’AUTOMOBILE : Un espace vécu comme un autre chez-soi ».
- Participation sociale : Le projet met l’accent sur la participation sociale comme un phénomène complexe basé sur l’interaction, l’échange réciproque et le fait que les individus agissent comme les principaux acteurs de leur vie. Il s’aligne également sur la définition de la participation comme une contribution bénévole de temps à la collectivité.
- Importance culturelle : Le projet souligne l’importance de la culture pour créer du lien social, favoriser la reconnaissance au sein d’une communauté, assurer la représentativité de toutes les composantes de la société et développer l’esprit critique. La culture est également considérée comme un outil pour lutter contre la pauvreté, renforcer la résilience et le sentiment d’appartenance, et promouvoir la citoyenneté et le dialogue interculturel.
- Co-construction : Le projet « Embouteillage » est une co-construction impliquant des acteurs, des structures et des envies locaux. Il vise à former des groupes d’habitants-écrivains puis d’habitants-comédiens pour développer la dramaturgie de la pièce.
- Inclusivité : Le projet a pour objectif de mélanger les publics de différents villages et classes sociales, y compris les personnes valides ou en situation de handicap. Il est ouvert à toute personne à partir de 14 ans, sans limite d’âge.
- Thème central : Le thème central tourne autour de la voiture comme espace personnel et de l’expérience d’un embouteillage. Cela sert de catalyseur pour explorer les moments d’immobilité, de rupture et de transformation personnelle, en faisant des parallèles avec le concept de « crise » comme période de redéfinition identitaire.
- Scénographie : Le décor sera constitué de voitures garées les unes derrière les autres, à l’arrêt. Le public, en immersion, pourra entendre les propositions de jeu dans cet espace, la frontière entre comédiens et spectateurs étant ténue. Les sons et rythmes seront créés en direct. La lumière, simple et placée au sol ou sur pieds, dessinera l’espace et transformera l’atmosphère, jouant avec la lumière naturelle et l’obscurité.
- La voiture comme espace social : Le projet souligne que l’automobile remplit aujourd’hui d’autres fonctions que la mobilité ; elle est un espace où les fonctions sociales, identitaires, symboliques et affectives deviennent motrices et activatrices d’un espace social total. La voiture peut représenter un permis d’exister et une clé de participation à la société. Elle est perçue comme un « autre chez-soi », impliquant appropriation et représentations de l’espace, et est donc un espace social et culturel déterminant dans sa relation à l’individu au sein d’une société mondialisée. Les dimensions affective et symbolique de l’espace automobile peuvent aussi communiquer un message sur ses occupants, à la manière d’un langage silencieux.
Le projet vise également à interagir avec différentes « entités » communautaires en Soule : les « d’ici » (réseau familial présent, transmission des codes culturels), les « d’ailleurs » (personnes venues pour le travail ou par choix d’y habiter), et une entité « invisible », souvent des jeunes isolés, précaires et sans connaissance des réseaux locaux.

