Le samedi 5 février, Miren Erbinartegaray revient dans son village natal avec la pièce « 2019 » à 20h au patronage.
« 2019 » à Barcus le 5 février avec 80 villageois(es) venues voir la pièce de Miren
Une création écrite et mise en scène par Elisa Rechiniac, d’une durée d’1h. “2019, est une pièce qui veut parler de nous, de notre génération, de notre violence, de cette frénésie qui nous entoure constamment. Cette frénésie qui nous rend boulimique et avide de sens, de justice, de réponses, de solidarité.”
LA PIÈCE, se déroule en cinq actes, un acte un témoin. Chacun est appelé à venir témoigner de la nuit qu’ils ont passé le soir du décès d’Aurélie Lemoine. Chaque témoignage est entrecoupé par leurs souvenirs afin de comprendre comment ils ont pu en arriver là. Le dernier acte est un court métrage qui retrace cette fameuse nuit. Le but de cette pièce est de venir questionner le fait de juger un moment donné en oubliant trop souvent de regarder l’entièreté de la vie de chacun. Venir reposer la question de justice, qui est réellement coupable, qui est réellement victime. Mise en scène. Le plateau sera toujours occupé par les quatre comédiens. Il n’y aura ni entrée ni sortie. Je cherche à garder un plateau très simple, épuré avec peu de couleurs, et donc des matériaux plutôt froids, comme le bois noir, ou les métaux, afin que s’il y ait de la couleur on soit automatiquement appelé par celle là. Et surtout afin que la scénographie ne prenne pas plus de place que le comédien lui-même. C’est un équilibre que j’essaye d’entretenir à tout prix avec la mise en scène/ scénographie, équilibre pour moi fondamental compte tenu des propos que défend la pièce. Ceux qui ont fait naître mon désir. Pour écrire cette pièce, ma première source d’inspiration, d’information, fut vous, l’autre. J’ai interviewé une vingtaine de personnes allant de 17 à 35 ans, sur leur rapport à la violence. Suite aux interviews, j’ai obtenu de longs témoignages dans lesquels j’ai découpé, réécrit, collé et ficelé leurs réalités pour en faire un objet théâtral. Nous sommes donc quatre comédiens à monter sur scène pour prendre en charge la parole directement et secrètement confiée par tous ces inconnus trop souvent non entendus